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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 17:22

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Alors voilà, ce marathon de Lège, je l'ai attendu avec impatience.J'aime beaucoup courir aux alentours du bassin d'Arcachon; les paysages y sont si jolis!

 

Je n'ai pas suivi de bon entraînement cette fois car j'ai repis trop vite après le Marathon de Sauternes et une perte de stabilité de la cheville droite a entraîné une tendinite d'Achille féroce...  La loi de l'"embêtement" (on va être poli!) maximum étant avec moi, j'aurais pas mal de soucis niveau boulot et c'est dans un état très contrarié que je vais me présenter au départ de ce marathon. 


Arrivée à Lège, je retrouve un Laurent tout barbouillé, mal dans son corps. A nous deux, on forme un drôle de duo!!! Enfin, on y va, puisqu'on est là!


Le départ est donné et on fait un petit tour dans une cité où se trouvent de très belles demeures! On repasse au point de départ, puis on enchaîne sur des chemins de pistes cyclables. On est dans notre rythme de 10-10,5km/h. On papote. Le parcours est tout en faux-plats, mais tout baigne. 1er ravitaillement, Laurent avale quelques raisins, on repart. Tout va bien. Il fait beau, pas trop chaud. Arrive un passage dans le sable; ouch! Ma cheville n'est pas contente du tout...On arrive quand même à rester régulier. 2ème ravitaillement, Laurent prend un quartier d'orange. Je lui dis que ce n'est peut-être pas une bonne idée quand on a mal au ventre, et paf, 6km plus loin, il a un point de côté et il me dit de continuer sans lui... Flûte alors! J'hésite à faire demi-tour afin d'aller le rechercher mais je pense qu'il ne va pas être content si je le "colle" alors qu'il est malade. Dans ces cas-là, on préfère être seul. Enfin, moi, je suis comme ça...
Je continue en ralentissant , espérant l'entendre débouler derrière moi, mais non.

 

Les kilomètres défilent. Je reste seule. D'autres passages dans le sable chassent mes idées noires, je me concentre sur ma façon de poser le pied, mais la douleur est là, elle tourne, devant, derrière, dessus, dessous. Je m'étire de temps en temps car les cuisses tiraillent un peu elles aussi  et repartir devient un calvaire; j'ai du mal à reposer mon pied et je boite sur quelques mètres avant de pouvoir courir à nouveau. Je n'avance pas. 9km/h en moyenne. Pfff!  Je me traîne, je me traîne...


J'arrive à la pointe de la presqu'île où nous devons faire demi-tour: la vue sur l'océan est magnifique! J'espère croiser Laurent puisque nous croisons les coureurs qui atteignent la pointe à leur tour, mais, hélas, ce ne sera pas le cas. Mais où est passé mon copain???! Ah, nous avons nos portables respectifs: nous nous envoyons des sms pour échanger nos positions respectives sur le parcours. Laurent n'est pas si loin derrière.

Mais quand j'arrive vers la fin, au 38ème km, il m'apprend qu'il a abandonné car il a été malade plusieurs fois, le pauvre. Je déprime un petit coup car je sais qu'il va mal vivre cet abandon, et que l'on avait tant espéré courir ce marathon ensemble du début à la fin...


Perdue dans mes pensées, j'arrive en bas d'un escalier d'une vingtaine de marches en bois! Je l'avais oublié ce détail - là!! Je grimpe doucement: c'est horrible! Les cuisses rechignent et ma cheville menace de casser à tout moment. Je prends des photos pour me changer les idées. Arrivée en haut, c'est un calvaire: je ne peux plus poser mon pied à terre... J'attends 2mn, puis repars doucement, on passe à nouveau dans du sable, j'angoisse, mon tendon va t-il tenir le choc? Je vais courir les 3 derniers km dans l'angoisse d'un craquement, ou d'un lâchage au niveau du pied.J'ai l'impression que l'on m'a mise en fonction économique et j'avance comme une tortue à l'agonie...


Enfin, j'entends le speaker, puis j'aperçois Laurent qui m'encourage, j'ai plein d'émotions qui remontent à sentir cette douleur et à voir la petite mine de mon copain de course, et j'entends alors qu'une femme de 63 ans est acclamée alors qu'elle passe la ligne d'arrivée. J'ai d'un coup un mélange de honte et de colère qui me remontent à la gorge. Quelle claque!!!
4h52'15'', un chrono nase de chez nase.

Un peu de repos avant le prochain!!!!

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 17:00

 

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En cette année 2011, il s'agit de la première édition de ce marathon. Le printemps a été une suite de jolis chronos et je suis assez optimiste quant à mes possibilités de passer enfin sous les 4h30!


Je retrouve sur le parking mon copain Laurent super stressé, tendu comme un arc: c'est son premier marathon et il n'a pas dormi de la nuit! Le temps de papoter avec les coureurs de mon club, et Éric arrive, tout détendu, lui! Une fois qu'il est en tenue, nous quittons le château Filhot pour le château Giraud, d'où sera donné le départ. De mon côté, je suis mi-stressée mi-relax, un bon compromis entre mes 2 copains! Je sais que je me suis bien entraînée mais j'ai vu aussi temps que le parcours était du genre difficile!!! 

C'est parti! On marche un peu puis on court. Il faut trouver le bon tempo. C'est chose faite aux alentours du 2ème km. Même s'il faudra plusieurs fois que je me freine. Les kilomètres défilent et on traverse de très beaux paysages; quels châteaux!!!! Des vignerons nous tentent avec de beaux verres d'un breuvage doré, mais nous résistons. Je ne suis pas là pour faire la fête comme au Médoc! Le ciel est couvert et nous avons de l'air; c'est très agréable pour courir et avec Laurent, nous alternons les moments de papotage et ceux de silence. C'est vraiment bien de courir avec quelqu'un qui a le même rythme!

Au bout d'une dizaine de km, nous sommes rejoints par des amis de Laurent qui sont à vélo. Eux vont profiter des portes ouvertes des châteaux de Sauternes, les veinards! 

Nous jouons la prudence et nous nous arrêtons à chaque ravitaillement, tous les 3km, ce qui très vite, ne deviendra pas un luxe. En effet, le ciel va se découvrir et laisser la place à un soleil cuisant: bonjour les coups de soleil! Heureusement, j'ai pensé à mettre une casquette!

Passage du semi en 2h11; je me dis que c'est pile poil dans mon objectif de 4h22!!!

Puis voilà le 25ème km, la plus longue distance courue par Laurent, et au 30ème, il a déjà réussi à battre 3 records (25km, 3h de course, 30km)!!! Touttefois, je sens qu'il commence à ralentir. Je le motive un peu mais je me dis que s'il force trop le rythme, il risque d'avoir du mal à finir. On se sépare donc en espérant se revoir à l'arrivée.


Je reste sur mon rythme qui oscille entre 10 et 10,5km/h en fonction du terrain. Car il n'y a pas que du bitume sur le marathon du Sauternes, il y a aussi des graviers, du sable, de la terre, sans parler du dénivelé; ça monte, ça descend, pas de risque de s'ennuyer!!!

Cela me fait tout drôle de courir toute seule et je m'enferme dans mon cocon. Les cuisses commencent à tirer et j'ai chaud. Je m'arrête aux ravitaillements plus rapidement qu'avec Laurent, pour boire et m'asperger d'eau.

J'arrive ensuite à cette fameuse "côte d'Yquem": pfouh! Une de ces côtes au milieu des vignes, sur un chemin de terre caillouteux. Je me dis que si j'arrive à la monter en courant jusqu'à la moitié, ce sera pas mal. Tous les concurrents se sont mis en mode "marche" et je double du monde. Finalement, j'en grimpe les 3/4 avant de m'autoriser quelques pas de marche. Dès que le terrain redevient plat, je me remets à courir.Mais  qui vois-je au bout du chemin? Ma copine Alice, sur son VTT, venue à ma rencontre (elle habite dans le coin). Elle a une bouteille d'eau pour moi et va donc m'éviter les arrêts aux ravitaillements. Elle me pousse en me rappelant ma fin de parcours au trail de Baurech, en mai, où j'avais remarquablement bien fini! C'est vrai que ça descend, mais ça remonte aussi, puis c'est de la terre. Pfff! Je ne peux plus parler et un coureur se joint à nous et me remplace pour tenir la conversation à Alice! De mon côté, je m'accroche. C'est dur. Je sais que les 4h22 se sont envolés...Pas grave, je vais passer sous les 4h30 et c'est une énorme satisfaction!

A l'arrivée, j'aperçois ma petite famille. Je suis photographiée comme une star!!! Le chrono annonce 4h28 et des secondes, le mien s'arrête sur 4h27'55'' (et 42,4km!). Je suis très contente!


J'ai du mal à marcher, et c'est toute raide que je retrouve mon père qui me tend une bière fraiche et régénératrice. Quel bonheur! Je vais tenter de trouver Laurent mais en vain, j'apprendrai par sms qu'il a fini en moins de 5h et je suis vraiment contente pour lui. Ce n'est pas toujours évident de terminer un premier marathon, d'autant plus lorsqu'il y a du dénivelé comme sur celui-ci!

 

Vivement le prochain!

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 16:35

 

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Dimanche, lever à 4h du matin pour me rendre à La Rochelle, courir la 20ème édition du marathon Serge VIGOT. C'est que j'habite le sud du département de la Charente Maritime et qu'il me faut un bon 2h de route, que je vais effectuer en mini-bus avec des coureurs du club. Nous avons rdv à 5h30 dans un froid très hivernal (-2°C)... Stress et bonne humeur ponctuent notre voyage. Il fait très froid, c'est la nuit et les prévisions météorologiques ne sont pas favorables à une course sereine: pluie froid, neige... 


Arrivés sur place à 7h30, histoire d'avoir une place de parking pas trop éloignée du départ, et surtout de l'arrivée, nous constatons qu'il pleut, enfin, qu'il neige plus exactement, de tous petits flocons qui détrempent bien nos blousons ... et nos chaussures de running. Si j'avais su, j'en aurais pris une autre paire car force est de constater que je vais courir avec les pieds mouillés et gelés. Il fait très froid et j'ai les orteils engourdis. Nous repérons les lieux, passons aux toilettes puis entrons dans le sas des départs vers 8h15 car les coureurs s'y pressent déjà en masse. Le peloton est serré et nous sommes des centaines à grelotter, à se coller au voisin pour récupérer un peu de chaleur. Des coureuses au dossard vert, préférentiel, viennent nous rejoindre pour tenter de se réchauffer. Le thermomètre doit être aux alentours de zéro et de la neige fondue tombe par intermittence...
Je me demande ce que je suis venue faire dans cette galère... 

Le départ est donné... sur l'autre quai d'où partent les hommes jusqu'aux V1. Nous ne l'avons donc pas entendu et le peloton se met en route brusquement . Je trouve quand même le temps de souhaiter "bonne course" aux coureurs du club visant moins de 4h. Et je reste avec Corinne qui s'est entraînée comme moi (mais en mieux!) sur une base de 4h15.

Nos muscles froids ont du mal à se mettre en marche. Au bout de 10km, j'ai toujours l'impression d'avoir des jambes de bois. J'ai passé les 5km en 30mn et les 10km en 1h01. Des panneaux placés tous les 5km indiquent notre chrono final si l'on conserve le même rythme: 4h17 les 2 fois!

 
Au ravitaillement du 10ème km, je vais perdre Corinne mais puis la rattrapper quelques mètres plus loin, lors d'un virage. C'est que nous sommes 10 000 coureurs!

 

Au 12ème, une douleur me lance dans la fesse gauche: voilà mon nerf sciatique qui se réveille!  La douleur n'est pas continue, mais par moment, j'ai des coups de jus qui me traversent la fesse en descendant à l'arrière de ma jambe. Pfff! Je le sens mal ce marathon à ce moment...


15ème km en 1h30. Ma régularité me soutient. Corinne a accéléré et je n'ai pas pu la suivre. Je sors ma musique et me balance Off Spring dans les oreilles pour me donner de l'élan et surtout penser à autre chose qu'à ces douleurs diverses qui ponctuent chaque foulée...

Le 20ème km approche quand je vois Corinne qui a décidé d'abandonner: elle me dit qu'elle n'en peut plus, et il semblerait qu'elle souffre au niveau des adducteurs.


Mes plages musicales défilent et je fredonne avec Linkin Park pour oublier les flocons de neige qui constellent mon tee-shirt de points blancs, puis pour faire comme si non, il ne pleuvait pas. "Go away!". Je suis loin des désagréments de cette matinée là...

Voilà le 30ème km, en 3h08, et toujours dans la possibilité des 4h17.
Je souffre de plus en plus au niveau des jambes et des aigreurs d'estomac se font sentir. L'eau glacée des ravitaillements doit y être pour quelque chose, et d'ailleurs, je vois plusieurs coureurs vomir tout autour de moi.  J'ai peur de rejoindre le groupe tôt ou tard!


Je monte le son et en avant. Des coureurs du club non marathoniens sont venus nous encourager et le parcours en 2 boucles me permet de passer plusieurs fois devant eux. Leur présence est une véritable bouée de secours, à laquelle je me raccroche. J'ai fortement ralenti et j'ai même marché un peu, sur 10m peut-être: trop de douleurs quoi que je fasse. Maintenant que le plus gros est derrière, je me dis que je dois aller au bout.


35ème km en 3h44. Les km me semblent très longs. un papy de 75 ans m'accompagne sur les derniers km, puis accélère à l'approche de l'arrivée mais je suis bien incapable de le suivre. Mes jambes ne m'obéissent plus, je suis une machine. Je passe enfin la ligne d'arrivée, en 4h36. Je n'y croyais plus...  Médaille, coupe-vent, bourriche d'huîtres. De superbes cadeaux et la seule chose à laquelle j'aspire et de me mettre au chaud.


Je ne sais plus marcher et heureusement que des masseurs sont à notre disposition!!! Je retrouve d'ailleurs Frédéric, de mon club, qui vient d'arriver. Nous cherchons par quel moyen retourner au bus garé de l'autre côté de l'estuaire. Un bénévole nous dit de prendre une navette mais nous ne trouvons pas le point de rassemblement. Retour pénible au camp de l'arrivée où un autre bénévole nous parle des navettes par bateau: on trouve, mais il y a de l'attente. Nous sommes une tentaine de marathoniens fatigués et frigorifiés. On essaie de plaisanter pour détendre nos machoires crispées... Difficile de redescendre sur terre, de marcher, encore, pour enfin atteindre le bus. Direction un restaurant pour manger bien chaud!


Je suis partagée entre bonheur d'être allée jusqu'au bout et déception de n'avoir pas fait descendre mon chrono sous les 4h30 alors que j'étais si bien partie, mais avec le recul, je me dis que ce ne sera que partie remise!

 

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 16:01

 

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Par où commencer? Ce marathon est tellement unique! Les dossards s'obtiennent difficilement: les coureurs du monde entier se connectent en même temps dès l'ouverture des inscriptions. Aussi faut-il faire preuve de patience derrière son ordinateur au jour J et à l'heure H si l'on veut obtenir le précieux sésame!

 

Une fois l'inscription validée, il est temps de réfléchir au déguisement à porter: pas trop lourd, pas trop chaud, pas trop encombrant, et surtout, en accord avec le thème choisi par les organisateurs! En 2010, c'était la bande dessinée. Pas évident de trouver un déguisement de personnage de papier! Schtroumpf? Bécassine? Natacha? Avec mes cheveux bruns au carré, je ressemblais finalement à Yakari, donc recherche d'un costume d'indien. Avec le net, l'étendue des possibles est bien large!!!! J'ai même trouvé un bandeau où était inscrit le prénom "Yakari"!!!

 
J'avais prévu de courir ce marathon du Médoc avec une bande de coureurs du site PCAP. J'avais déjà rencontré Eric plusieurs fois sur les courses de Gironde et c'est donc en sa compagnie que je vais me rendre à Pauillac.

Recherche d'une place, retrait des dossards, petit café et transformation en personnages de BD nous occupent un bon moment quand le téléphone d'Éric sonne: les Pcapiens nous attendent!


Je me sens un peu nerveuse d'un coup. Je suis un peu intimidée de rencontrer ces coureurs et coureuses que je ne connais que de derrière l'écran de mon ordinateur... et dont certains accomplissent des exploits... Heureusement, l'ambiance est détendue et le courant va très vite passer, avec de sacrés éclats de rire à la clé.


Le départ est donné sans que je m'en rende compte. Nous marchons, puis passons enfin l'arche de départ. Les spectateurs sont incroyablement nombreux et nous avançons sous les acclamations: grandiose!!!


Les deux premiers km seront ponctués d'arrêt où il faut nous résoudre à marcher car le peloton est très important (+ de 8500 inscrits et d'autres sans dossards) et les chars prennent beaucoup de place sur les chemins des vignes.
Ensuite nous prendrons notre temps, en courant entre les nombreux ravitaillements et tests oenologiques. Quel bonheur! Il y a une ambiance de franche camaraderie incroyable! Tous les coureurs sont là pour s'amuser, pour profiter de cette espèce d'osmose entre tous! Les ravitaillements sont des instants de fête où la musique bat son plein, des coureurs en profitent même pour danser! Sur les tables, il y a de quoi boire: eau, coca, jus de fruits et... divins nectars!!!! Il y a de quoi se restaurer également: fruits, cakes, chips, etc.



Nous traversons des paysages magnifiques, dignes de contes de fées tant ces châteaux du Médoc sont majestueux. Dire que des gens y vivent!!! Et l'ambiance y est bonne enfant Tout le monde semble heureux, des coureurs chantent, d'autres vont nous arroser grâce à des pistolets à eau tout le long de la course, et ce sera bien agréable sous ce soleil qui nous chauffe à 31°C.
D'ailleurs, mon costume de Yakarise révèle bien chaud avec ses manches longues mais tant pis... Il y a de quoi s'hydrater entre ces vins rouges délicieux et les litres d'eau régulièrement proposés. Et les spectateurs, présents tout le long du parcours urbain, ont aussi la bonne idée de nous arroser de temps en temps avec leurs tuyaux d'arrosage!
Voilà la borne du km32 et nous nous lançons sur les derniers dix km.


J'entame la conversation avec Francine. Je suis contente de la rencontrer après avoir pas mal discuté avec elle sur le net et elle m'impressionne vraiment: elle court au moins 20km par jour et enchaîne les ultras avec tellement de facilité!! Nous allons papoter quasiment tout le long de ces dix km!!! Nous nous retournons régulièrement pour veiller à ne pas perdre nos camarades de course, jusqu'à un moment où nous les chercherons en vain: ils se sont arrêtés au stand de dégustation d'huîtres!!!

Alors nous continuons, nos jambes raidies par cet arrêt ne demandent qu'à reprendre leurs foulées jusqu'à un arrêt total!!! Il reste moins de 4km. Nous doublons alors énormément de coureurs. Francine a un rythme supérieur au mien mais elle a la gentillesse de ralentir pour m'attendre. Nous aimerions nous arrêter au stand "bière" mais nous avons beau avancer, impossible de le trouver!!!Avec la chaleur, ils ont dû rapidement être à sec...

 

Au 4PICT0065.JPG1ème km, on nous propose des mini-glaces: non merci, mon estomac ne me le permettra pas! On nous propose aussi un maquillage express pour se faire une beauté à l'arrivée: non merci, les 6h30 de la barrière horaire sont trop proche, il faut finir avant eux si on veut obtenir la médaille et la bouteille de Médoc!!!!
Nous passons donc la ligne d'arrivée en 6h29'47'' toutes les deux!


Nous nous retrouvons tous ensemble attablés devant une bonne bière bien fraîche et bien méritée. Ce marathon extraordinaire restera gravé dans ma mémoire à jamais. 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 15:30

 

 

 

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Ce marathon relie Lens à Lille, et  frôle de si près mon berceau puisque je suis née dans le bassin minier.
Courir dans le Nord était pour moi avant tout l'occasion de voir les miens que je ne vois qu'une fois par an à l'occasion des fêtes de fin d'année, depuis que j'ai atterri dans le s

ud-ouest. J'espérais voir mes proches sur le parcours,mais ce ne fut pas le cas, tant pis... Il y a beaucoup de spectateurs, et leurs encouragements sont chaleureux!

C'est rien que du bonheur d'entendre l'accent ch'ti et j'en pren

ds plein les oreilles.


Le premier semi se déroule de façon impeccable. 2h12 à ma montre lorsque le bip résonne. Je ne saurai dire quels sont mes autres temps de passage car les bornes km plantées

et celles au sol ne correspondaient pas!!!
Puis vient le 30ème km et cela devient dur. Coup de mou et ampoule qui chatouille depuis le 10ème km au pied gauche. Ma cheville est sensible par moment, alors je doute; j'ai peur de flancher. J'ai bu un peu de Vichy StYorre au ravito; et si je venais à avoir des nausées? Alors je ralentis et  je me mets dans ma bulle de réconfort.

 

Au ravito qui arrive, je m'arrête afin de  pratiquer plusiers étirement qui me seront bénéfiques. Je reprends la course mais je rallonge mes temps de marche lors des ravitaillements. Pas au-delà car marcher m'occasionne des tiraillements que je ressens moins en courant.

Heureusement, l'arrivée approche. Je continue ma route en doublant bon nombre de marcheurs. Y compris une grande blonde qui avait renversé mon gobelet d'eau à un ravitaillement, alors qu'elle tentait de suivre le meneur d'allure des 4h30... Non mais! C'était bien la peine!


40ème km: 4h26. Les 4h30 s'envolent!
41ème km; un type avec qui je fais le yo-yo depuis quelques km, me dit qu'on va finir ensemble et me fait accélérer, et j'y arrive!!! Mon fils me rejoint pour les 100 derniers mètres et voilà la ligne passée en 4h37 à ma montre!!!

Épuisée mais heureuse. Une belle médaille, puis un beau tee-shirt et autres cadeaux plus tard, je retrouve mon mari. Voilà ma mère qui arrive et qui se désole de m'avoir lou

pée sur le parcours. Elle aimerait que je revienne en faire un autre dans le Nord pour mieux me suivre la prochaine fois!
Il est temps pour moi de prendre la route du retour. Déjà...


Les résultats officiels:4h39'02''. Au classement, je suis 1875ème/ 3208 arrivants, et 160ème/ 250 femmes.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 21:33

 

 

Dossard-Marathon-du-Cognac--14-Novembre-2009.jpg

 

J'ai couru mon 1er marathon!!

Mon choix s'était porté sur celui du Cognac, qui se déroule à Jarnac.
Le matin, lever à 5h30,, histoire d'avoir fini mon petit-déjeuner composé de pâtes et d'un œuf dur avant 6h, soit 3h avant le départ. Je suis déçue en ouvrant la porte: il pleut des cordes!!!! En plus, il fait noir, il fait froid et je dois conduire pendant une heure quinze toute seule. Pfff! Gros dé
 couragement. Heureusement que j'ai toujours intacte l'envie de courir. J'arrive à Jarnac à 8h.

Mon mari est passé la veille récupérer mon dossard, le pi ed de vigne, le coffret de Cognac + verre, et le beau tee-shirt technique. Donc je me ballade tranquillement (enfin, j'essaie d'être tranquille!) dans le village Marathon. Premier pipi, il n'y a pas grand monde alors il n'y a pas la queue. Je visite les exposants, rêve devant les beaux équipements PUMA, remplis un bulletin de participation à un tirage au sort pour gagner un dossard au Marathon de Vannes, sans grande conviction, surtout parce que je ne sais même pas si je vais être capable de finir celui de ce jour-même...

Enfin, l'heure tourne et la place se remplit. Dernier pipi de la peur, et je file rejoindre le bout du peloton. J'ai pris avec moi mon téléphone pour prendre des photos et une dame sympathique accepte de me photographier devant l'arche du départ.

 

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J'entends alors mon prénom crié: ma copine Alice!!! Elle court le semi cette fois et je la reverrai plus tard avec plaisir quand elle me doublera dans notre partie commune du circuit.
J'étais en fait en train de prendre en photo un drôle de lapin qui se préparait à courir cul nul !! Il y a des marathoniens drôlement acoutrés!!! Il y en a des coureurs déguisés à Cognac!! Et une ambiance!!!!


Le départ est donné; j'ai la trouille. Un peu de surplace dû aux 563 marathoniens qui doivent passer sous l'arche. Je propose à un coureur et une coureuse de s'accrocher les uns aux autres étant donné que je les ai entendu dire qu'il s'agissait d'une 1ère expérience pour la jeune femme et qu'ils visaient un chrono entre 4h30 et 5h. On

avance au rythme de 6'20''/km ce qui est pile dans l'objectif des 4h30. Mais ce n'est que le début.

Le paysage est magnifique. Le vent qui souffle fort et nous fatiguera a dégagé le ciel et nous courrons sous un grand ciel bleu!!! L'adage du Marathon du Cognac est qu'il donne sa part aux anges. Je pense que le
sdits anges nous ont remerciés en soufflant sur les nuages!!!!
 

Le circuit est des plus vallonné. En fait, il n'y a pas de plat!! Parfois, des passages dans l'herbe, la boue, les chemins de vignes, ponctués par des traversées des chais de Cognac. Hum! Quelle bonne odeur!! Partout, des gens nous encouragent, nous applaudissent. Il y a de la musique tous les 5km: des sonos, des chanteurs dans leur garage, la porte grande ouverte. Le spectacle est partout! Des stands proposent des dégustations de pineau, Cognac-Schweppes, mousseux, huîtres, tourtes, et autres plaisirs que je me dois de refuser pour cause d'estomac capricieux!

Les km passent. Je passe les 5km en 32'30'', les 10 bornes en 1h05 et le semi en 2h16 (très bien: 2h17 dans le plan!). Je cours toujours avec mon petit groupe, et une dame à l'expérience de marathonienne confirmée nous rejoint. Certains qui étaient devant commencent à marcher et on va doubler quelques coureurs dans la 2ème partie du parcours.

 

Vers le 25ème km, la fatigue commence à se faire ressentir et les jambes se raidissent. Quelques côtes m'ont fait ralentir et je passe le 30ème km en 3h25 (au lieu de 3h15). Je calcule vite que je ne pourrais pas courir les 12 derniers km en 1h05!! Mais peu m'importe, je suis bien dans mon petit rythme. Au 35ème km voilà une bien vilaine côte, et je vais m'accorder un peu de marche, histoire de récupérer un peu de force. Tout va bien niveau jambes et mental, mais les nuits précédentes ont été mauvaises, et là, je souffre de fatigue. Le petit groupe que je suivais s'envole et me laisse toute seule... Tant pis. Dès que la côte est terminée, je reprends mon trot. Je me remettrais à marcher un peu au 37ème km, mais je reprendrais vite mon petit trot jusqu'à la fin. Mes jambes ne demandent que ça...

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Je continue mon bonhomme de chemin, double deux coureurs goguenards qui plaisantent en continu. Leur légèreté me fait du bien, aussi je  trottine un moment avec eux, puis je trouve qu'ils s'arrêtent trop longtemps aux ravitos alors je continue toute seule. km39, km40, km41... J'entends le speaker, les clameurs de la foule. Un dernier chai à traverser à l'entrée de Jarnac, à droite, à gauche, et ça y est, je suis sur le quai qui mène à l'arrivée! Je ne vois pas le 42ème km, car que vois-je? Ma petite famille est là!!!!
Quel bonheur alors! Mon mari, ses parents et mon fils sont là!! Ils sont heureux de voir que j'ai réussi à aller jusqu'au bout. Mon fils accoure vers moi et je vais finir la course avec lui, passant l'arche d'arrivée main dans la main!!! Quel souvenir merveilleux!! Que du bonheur!

Au final,  j'ai mis 4h54. Je tenais avant tout à finir ce marathon en ayant encore l'envie de courir ensuite; et cet objectif-là est plus qu'atteint! Et puis, moins de 5h, je n'y croyais pas!


 Je suis MARATHONIENNE, j'aime ça, je sais que je suis faite pour le marathon!

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