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Cette Ronde Givrée est un évènement sportif important dans ma nouvelle commune, Castres. C'est en effet une des plus anciennes courses en relais existant en France!

Elle se compose de 4 relais sur un parcours en étoile autour de Castres:

- 14km  plat

- 14,225km vallonné et mixte (bitume + chemin de terre)

- 10km plat

- 16,611km vallonné et nature

Puis un tronçon de 724m est à courir à 4.

Pour participer à cette course, il a fallu que je me trouve une équipe; ce qui n'était pas gagné vu que je ne connaissais personne à Castres avant de venir y habiter en septembre dernier... Mon mari apprend que sa société constitue des équipes tous les ans et qu'ils sont à la recherche de coureurs. Je lui demande donc de proposer ma candidature et sa sympathique collègue, Ambre qui s'occupe de la mise en place des équipes est ravie de m'accepter parmi eux!!!!

Vient enfin le jour de la course! Le parcours ne m'inquiète pas et le fait de courir avec des inconnus non plus. Par contre, ma santé me joue des tours... Depuis le vendredi soir, je souffre d'une belle rhino-pharyngite-trachéite. J'ai l'impression d'avoir la trachée réduite au diamètre d'une paille et l'air circule difficilement. Mais je ne me sens pas le pas question de laisser tomber mes équipiers! Du Paracétamol et hop! En tenue! Il fait 0°C et un vent digne du Pôle Nord souffle en rafale! Je trouve rapidement mon petit groupe, les présentations s'enchaînent et il est déjà temps pour le premier relayeur de prendre le départ.

Il y a beaucoup de monde: 250 bénévoles, 321 équipes, des supporters, des curieux, des officiels et on tente de ne pas se perdre de vue. Je pars m'échauffer un peu. Les jambes sont là mais pas les capacités respiratoires. J'ai l'impression d'être en apnée... Tant pis, on fera avec.

Voilà le coureur du premier relais qui arrive: top-là, c'est parti! Mais le départ ayant été pris dans une salle, mon GPS ne trouve pas de satellite auquel se connecter. Je vais donc devoir courir au feeling avec le risque évident de me griller dès le départ et évidemment, je tombe dans le piège. On entame le parcours par une petit côte et je grimpe trop vite. Un peu de plat s'ensuit et je passe déjà le 2ème km en 9mn30. Je lève le pied mais je me fais doubler et je n'aime pas toujours ça.... D'un coup je suis prise d'une violente quinte de toux. Je dois m'arrêter pour reprendre mon souffle. Une côte en vue, à la moitié de la grimpette, me revoilàen apnée, toussant tout ce que je peux. Mes bronches me brûlent. Je marche jusqu'en haut; tant pis si on me double. L'objectif est d'arriver au bout et de refiler le relais. Pour l'équipe.

Arrive le 5ème km et une coureuse me rejoint et me propose de faire la course à deux. Je suis ravie! On papote un peu et surtout, on déroule. 12km/h, des pointes à 13km/h sur le plat. Je m'étonne moi même! A coup de mots par-ci par-là, les km défilent et nous voilà au 11ème en à peine une heure!

Mais là, ça se complique: la pluie abondante de ces derniers temps a transformé le chemin de terre en bourbier. Je regrette de ne pas avoir mis mes chaussures de trail car je glisse à plusieurs reprises. L'eau froide s'invite dans mes chaussures et j'ai les orteils qui trempent. Mes bronches me font mal et je dois avancer pas à pas. Je perds beaucoup de temps dans cette montée. La coureuse qui m'accompagnait est mieux équipée et atteint le sommet 3 bonnes minutes avant moi; je lui fait signe d'y aller.

Le sommet, enfin, et me revoilà repartie pour la descente finale.L'arrivée me semble interminable une fois le bitume retrouvé! Mais si, ça y est, le 3ème relayeur m'attend, main tendue, top-là, j'en ai fini! J'avais peur de ne pas tenir le temps imparti d'1h26 et finalement, je m'en sors en 1h23! Je suis agréablement surprise car sans mes soucis respiratoires, j'aurais pu faire un beau chrono! 

J'ai déjà prévenu Ambre; en 2014, je suis partante pour réintégrer ses équipes!!!

J'avais envie de courir un 10km rapidement histoire de "valider" mon chrono de moins de 50mn pour le classement de la FFA (il faut réaliser deux performances du même chrono pour être classé) et j'avais donc choisi la course de La Rochefoucauld car le descriptif parlait d'un parcours plat.
En +, il y avait une course enfant à laquelle mon fils pouvait participer. Il a d'ailleurs réussi une belle 11ème place sur un parcours de 2km! 
Comme entre sa course et la mienne, il y a 1h d'attente, mon mari décide d'aller faire un tour et je prends donc le chemin du château d'où part la course. Je n'ai pas chaud alors je trottine. Arrivée en haut, au château, je constate qu'il y a du monde: nous serons 540 à prendre le départ! Je repère les deux points de départ différents: dans la cour du château pour les pré- inscrits dont je fais partie et un chemin sur le côté pour les autres.
Je démarre mon chrono pour l'échauffement. Il y a un joli petit bois où de larges allées permettent aux coureurs de s'échauffer. Je tourne et tourne et retourne en attendant l'heure du départ. Je suis toute seule et je ne croise personne de ma connaissance. Je remarque la présence des championnes locales. 3km + loin, il est temps de rejoindre le départ. J'ai oublié de prendre de l'eau et j'ai soif... Tant pis...
Je me place dans le peloton bien chargé et je profite du courage de 2 coureurs affûtés qui fendent le peloton pour se placer devant et je les suis. Me voilà en 2ème ligne! Deux coureuses juste devant papotent: elles espèrent mettre moins de 59mn!  Elles se mettent à l'avant pour la photo! Non mais je rêve!!!

Le départ est enfin donné. On passe sous une voûte et une belle descente s'offre à nous! J'arrive à me faufiler pour allonger ma foulée, j'adoore!!!
Un 1er petit tour de 3km où je n'ai regardé mon chrono qu'au 1er km: 4'30'' mais je n'ai pas envie de me freiner pour l'instant. On passe devant le podium d'animation et le speaker lit mon dossard, trouve mon nom et m'annonce 10ème féminine de la course! Ah bon??? 
Cette annonce me donne un coup de pep's incroyable!
Je déroule, je déroule. Je passe le 5ème km en 23'40''! Là, c'est bizarre, mais j'ai un doute: j'ai peur de me griller. Je veux mettre - de 50' et je calcule que j'ai 2' de rab et que je peux lever le pied, mais j'hésite, et puis j'ai soif. C'est le fouillis dans ma tête.
Je continue en veillant à rester au-dessus de 12km/h.
J'avance, j'avance, un petit gobelet au ravitaillement. Et là, je me fais doubler par une coureuse, puis une autre. Bon...
Je ne calcule plus mon chrono, je reste dans mon rythme en espérant le tenir jusqu'au bout. J'attrape un gobelet aux 2 ravitos suivants; j'ai chaud et soif...

Le parcours est roulant, on fait trois tours en passant dans le centre ville et devant le podium d'animation où de nombreux spectateurs nous encouragent. C'est vraiment motivant!!!
Dernier tour en vue, je suis dans les temps, une petite jeune a ralenti devant. Je la rattrape et la double mais quelques mètres + loin elle me reprend. Flûte! Je m'accroche et nous voilà au coude à coude à 1km de l'arrivée. On traverse une portion de ville et sur un virage une femme entreprend de traverser la route au moment même où on arrive! Je balance une grossièreté en tentant de l'éviter sans faire tomber l'autre coureuse. L'imprudente se fait gronder par les spectateurs et l'accident a été évité, heureusement...

J'en profite pour mettre un vent à ma concurrente victime d'un nouveau coup de mou. L'arrivée est à 500m, une dernière accélération, un sprint pour doubler un coureur et je passe la ligne d'arrivée en 48'50'' .

On m'offre une rose et un petit paquet de chocolats... Mmmh!

Après la douche, je reviens voir les résultats: rien n'est affiché mais le speaker annonce mon nom parmi les premières féminines!!! Je décide de rester. Mais le temps tourne, il y a un gros cafouillage au niveau des résultats, et quand on passe enfin aux récompenses, je ne suis finalement pas appelée... Petite déception comparée au plaisir d'avoir réussi un aussi beau chrono!!!

Enfin!!!!! Oui, enfin, car ça y est: l'entraînement a payé!
Toutes ces séances de VMA, je ne les ai pas faites pour rien. Mon plan d'entraînement, concocté par mes soins, s'est révélé efficace. Cette course en était l'objectif, avec un objectif chronométrique de 49'40''.

Arrivée sur place ce matin (après des détours, je le reconnais, hein? Laurent!) avec David, de mon club, je sens une certaine nervosité faire trembler mes jambes, mais je tente de relativiser: avec mes soucis de tendon, je me dis que je ferai ce que je peux. Sur place, Laurent m'attend. Il a une bien petite mine. Des soucis et des nuits trop courtes... Malgré tout, il est venu. C'est courageux.
On part s'échauffer. On se lance à 12km/h et j'ai l'impression que jamais je ne tiendrais cette allure durant 10km!!!! 

L'heure du départ approche et on se dirige vers la ligne de départ où nous retrouvons David, qui vise moins de 44'.
Il y a du monde, près de 1300 coureurs, et lorsque le départ est donné, il y a de la bousculade, des slaloms, que je gère comme je peux, sans m'emballer. Et quand le peloton s'étire enfin, j'ai la joie d'apercevoir Laurent 50m devant moi.
Je ne cherche pas à accélérer car je crains de ne pas réussir à le suivre.
Premier km en 4'50'', deuxième en 4'45'', troisième en 4'55'' et après je ne regarde que le 5ème que je passe en 24'30''. Tout bon, mais vais-je tenir le rythme jusqu'au bout? 

Je n'éprouve pas trop de difficulté à courir à cette allure finalement. Le seul hic de cette première partie de course a été le ravitaillement. J'avais vraiment envie d'un gobelet d'eau, et quand je suis arrivée à la table, une coureuse a pris le dernier gobelet à portée de main, si bien que j'ai dû m'arrêter complètement pour en attraper un plus loin... 
Je continue ma course en me fixant des coureuses à doubler, et je les remonte, les unes après les autres à coup de petites accélérations. Il y a pas mal de coureurs qui ont abandonné; étonnant pour un 10km! 

Au 6ème km, voilà le vent de face qui s'invite. Dur de lutter mais je ne veux pas baisser les bras. Un point de côté apparaît et une petite voix me propose de ralentir, mais non, pas question. Je lutte dans ma tête pour continuer, même quand ce sera la cuisse droite qui va se mettre à renâcler.

Allez, plus que 2km. Laurent est toujours là-bas devant, un peu plus de 50m nous sépare. Je suis contente pour lui car il va visiblement faire un bon chrono. 9ème km en 4'55'', je tiens toujours le rythme. Un coureur me dit "ça ne sert plus à rien de regarder sa montre maintenant". Je lui répons "si, à me rassurer". Sur ce, je lui emboîte le pas et je ne vais plus le lâcher. Cette course a un circuit relativement plat mais il y a une belle côte avant l'arrivée. Je ne lâche rien. Je vois le stade. J'entends David m'encourager. Je déteste ces arrivées en tour de stade mais j'accélère, je double une coureuse, un coureur, je passe en jetant un œil sur le chrono officiel: je vois 49 alors je ressens un grand soulagement.
Mon chrono confirme: 49'16''  YES!
Au chrono officiel, je viens de voir que j'arrive à 49'40''!!!! Si c'est pas de la précision, ça!!!!

Après avoir fait la bringue entre ch'tis jusqu'à 1h du mat' avec moules-frites-bières et Maroilles (je sais: c'est pas bien), je retrouve mon ami du Nord pour un 10 km du côté de Bordeaux. Première surprise: on arrive vachement tôt! Il est à peine 9h et 3 coureurs se trouvent devant des tentes: "ah! C'est là!". Le ciel est gris, ça sent la pluie, mais on y est on y reste. On s'inscrit, "qu'est-ce-qu'on fait?" On décide de s'échauffer un peu car il fait frisquet. En trottinant on va voir où sont les toilettes, arrêt premier pipi, les douches, le départ, l'arrivée; voilà les champions du coin, bon, re-toilettes et pipi du stress...

Le départ est donné, et au même moment quelques gouttes se mettent à tomber: "un temps de ch'ti"! On trace, le copain a envie d'accélérer, je lui dis d'y aller. On court dans les rues de cette jolie ville qu'est Bruges. Le premier petit problème, c'est que la circulation n'est pas coupée partout, donc il faut faire attention quand il faut traverser!!!! Ensuite, à une intersection, problème: personne n'est là pour indiquer le chemin, heureusement que je suis un petit groupe depuis le début et que je les vois tourner dans une rue à gauche. Sinon je suis contente car je maintiens un rythme du tonnerre: 26'12'' au 5ème km, 31' au 6ème (à la place de 27 et 33 d'habitude) et la pluie s'est arrêtée.

Un autre souci survient: sur un rond point, un bénévole nous dit d'en faire le tour mais des coureurs ne l'écoutent pas et coupent!! Je trouve ça nul! Bon, je continue mon chemin à la même allure, je ne vois pas les dernières bornes kilométriques et quand j'arrive, j'ai au chrono 55'55"... Grosse déception car au vu de mes passages aux 5ème et 6ème km, je comptais faire environ 53'. Mystère... Soit le bornage était mal fait, soit j'ai vraiment merdouillé dans les 4 derniers km. J'étais pourtant bien dynamique, à part la nausée dans les derniers 100m...

Les récompenses sont intéressantes: une bouteille de Bordeaux et un échantillon de produit Lancôme!
Les douches étaient chaudes et l'apéro au punch sympa.

Une course à retenir pour ses côtés sympatiques et le parcours bien roulant.

Pour une fois, une course qui se déroule tout près de chez moi 

Je me suis inscrite à l'avance: pas besoin de faire la queue. Me voilà avec un dossard, un beau T-shirt et un crayon bio en maïs, c'est fun! Je me prépare, je trottine, une bise par-ci, une bise par-là; c'est cool, les coureurs du coin sont tous là, et, incroyable, il fait beau! On se place sur la ligne de départ. Les gars du club me poussent pour que je me mette à l'avant avec eux.

Pan! Je pars en flèche mais très vite les gars me sèment. C'est pas grave, ça descend, j'y vais à fond. On tourne à gauche, horreur malheur, une longue ligne droite en faux plat. J'ai un peu mal aux jambes d'un coup. KM 2 en 9 minutes: comment ai-je pu faire ça, moi?! Il faut que je me calme parce que ça monte encore, ça redescend ensuite un petit peu. Km 3 en 14 minutes, ouf me voilà plus raisonnable. Surtout que revoici une nouvelle LD qui monte qui monte, on tourne encore à gauche et ça monte encore plus, aïe les jambes, je vais exploser. Devant tout le monde s'est arrêté pour marcher, alors je tente de faire pareil puisque j'ai le palpitant prêt à exploser... 5 pas, non, ça ne me va pas. Je reprends le trot. J'entends les bruits de l'arrivée. On tourne à gauche, oui, c'est la rue qui mène à l'arrivée... et qui monte. J'ai suivi de loin une concurrente qui a l'air à mon niveau, celle là je veux la doubler sur le final. Je lui colle au train, l'arrivée est à quelques foulées, je la double. Mais elle ne veut pas en rester là. Son ami, déjà arrivé l'encourage et elle revient à mon niveau. Ses jambes sont plus longues que les miennes, on en bave, l'une contre l'autre, mais elle me grille pile sur la ligne, sniff!! Je la vois qui se tord, se retient de vomir, ça lui apprendra à me faire un coup pareil! N'empêche, c'est la première fois que je me fais griller comme ça au sprint et j'ignoraiis à quel point cela pouvait me déplaire!
Finalement, je finis les 5,090 en 26'46'' à peu près, 2ème sénior féminine, derrière la sprinteuse et donc sur le podium.
Je suis contente de moi car vu le dénivelé positif, je ne pensais pas descendre en dessous des 27 minutes.
La course de Montlieu est superbe, et les cadeaux généreux (il aurait fallu au moins deux bras de plus à chacun pour pouvoir porter tous les cadeaux reçus!). C'est une boucle qui défie les lois de la physique, on monte beaucoup et on ne descend quasiment jamais, quelque chose que je ne m'explique pas...